samedi 31 octobre 2020

Une page à tourner

 

Pfiouuu !!! Et ce n'était pas un cauchemar ! 

Parfois, depuis l'adolescence, quand mes pensées profondes sont empreintes de tristesse des mots s'assemblent, s'amoncelant par phrases qui résonnent dans ma tête, et que je note rapidement sur un bout de papier, avant qu'elles ne s'éloignent à jamais...

L'écriture est une thérapie, comme la peinture qui elle par contre me boude ces derniers temps... 2020 n'est pas une année à peindre, je peins plutôt la couleur avec mes pinceaux, et 2020 est une année grise, la couleur des cendres...

Cette citation de Didier Erasme résonne dans mon être :
« L’amour est un phénix qu’on ne prend pas au piège. »
.........___...........___.........
........aAAA.....AAAa.......
....mmMMMMMMmm….
.......ooOOOOOOOoo....
….......uuUUUUUuu........
.............rrRRRRrr...........
.................e;)e...............

Voilà donc mes vers du 29 octobre 2020 et 10 jour après le décès de mon beau-père, dans les cartons de souvenirs à emballer avant de quitter définitivement après presque 20 ans la maison ; ils semblent vouloir exorciser ces pensées tristes qui m'assaillent un instant, je perçois, ressent, digère le cœur de la terre entière...


/////
Elle trépigne pour tourner une page
Deux ans qu’elle attend pour le faire, la fille du Vent.
Mais le temps s’effiloche, et tout reste en place.
C’est moche quand elle est prisonnière, la fille du vent,
Son cœur s'alourdit par de gris chagrins plein de peine,
Elle ne peut plus s'envoler, au gré du vent pour rêver,
Et son manque de liberté
Semble lui couper les ailes
Et ça, tu sais petit scarabée,
Ça l’empêche de respirer.
Novembre s’en vient, misérable,
Solitaire et sans partage
Novembre, enfermée, sans vivre
Novembre sans oxygène en apnée...
Qu’il est loin le temps de l’insouciance
Elle trépigne la fille du vent, lasse.
Sa vie lui échappe, et son temps à partager,
On le lui vole, c’est un rapt inqualifiable.
Lourde avec un poids sur la poitrine
On lui vole du temps à vivre en famille.
Jour après jour, cette idée empoisonne sa vie.
Elle tricote son temps restant avec les souvenirs,
Elle soupire de nostalgie.
Son cœur monotone vit en suspension
Au rythme des feuilles d'octobre qui tombent.
Mais ce soir son amie la lune, telle une muse
Semble vouloir lui partager ses plumes,
Un instant fugace elle va sourire,
Avec sa furieuse envie de vivre.
Et dans un sursaut, fée comme un Phénix
Elle tape avec ses pieds au fond du seau.
Respire, reprend ton souffle, inspire-expire,
Et vole Marie dans tes pensées positives...

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