jeudi 25 septembre 2014

Ni bras ni chocolat...

 


On aime les câlins 

On se sent si bien 

Contre un coeur qui bat 

On n’a peur de rien 

Un jour on finit par murir 

Les larmes se taisent, les peines se cachent 

Les carences de bras ne se disent pas. 

Elles sont parfois lourdes à tenir 

Dans la solitude d'un coeur las 

Qui marche à pas lourds et pesants 

Auprès d'un amour absent et sourd 

Dans ses souvenirs d'antan... 

Et on se souvient 

Avec ou sans chagrin 

Qu'on aime les câlins 

On se sentait si bien 

Contre un coeur qui battait 

On n’avait peur de rien 

Quand on était petit 

On pouvait se blottir 

Tout au fond des bras
D’une maman, d’une tantine 

Les peines s’envolaient 

Le cœur était en joie 

Et puis on a grandi 

Ce fut à notre tour 

De servir d’abri 

Ou de nid d’amour 

Nos nids d'alors s'effacent, 

Seuls demeurent l'absence 

Son grand coeur solitaire, 

Où il fait bon parfois 

Aller faire un tour 

Le vague à l'âme 

Sur les bras du vent, d'un ange 

Qui nous porte vaillamment 

Vers cet espace pour un moment 

Dans le pays du présent 

Pour un voyage vers le passé...


Veille de "gastrostomisation"

   J’ai appelé le 112 hier, c'était le 7 décembre 2022… vers 23h30 après avoir aidé D à monter dans sa chambre direct et sans étape wc… ...