On aime les câlins
On se sent si bien
Contre un coeur qui bat
On n’a peur de rien
Un jour on finit par murir
Les larmes se taisent, les peines se cachent
Les carences de bras ne se disent pas.
Elles sont parfois lourdes à tenir
Dans la solitude d'un coeur las
Qui marche à pas lourds et pesants
Auprès d'un amour absent et sourd
Dans ses souvenirs d'antan...
Et on se souvient
Avec ou sans chagrin
Qu'on aime les câlins
On se sentait si bien
Contre un coeur qui battait
On n’avait peur de rien
Quand on était petit
On pouvait se blottir
Tout au fond des bras
D’une maman, d’une tantine
Les peines s’envolaient
Le cœur était en joie
Et puis on a grandi
Ce fut à notre tour
De servir d’abri
Ou de nid d’amour
Nos nids d'alors s'effacent,
Seuls demeurent l'absence
Son grand coeur solitaire,
Où il fait bon parfois
Aller faire un tour
Le vague à l'âme
Sur les bras du vent, d'un ange
Qui nous porte vaillamment
Vers cet espace pour un moment
Dans le pays du présent
Pour un voyage vers le passé...